AVANT-PROPOS
Il semble, disais-je, qu'il y a (qu'il n'y a, ou qu'il n'y aura que) Sept
Merveilles du Monde... Pourquoi ? Parce que le chiffre "7" est réputé magique. Parce que l'idée de merveille est quasi-poétique, pour ne pas dire onirique.
Parce que ces deux notions reliées et assemblées suggèrent un voyage
polymorphique, à travers l'art, la civilisation, la Foi et les mythes.
Je pense qu'il est normal - tout simplement - que les "historiens"
antiques aient mis dans le même corpus : la statue de Zeus, le père des dieux à Olympie, le Phare d'Alexandrie et le Colosse de Rhodes
: balises majeures pour des peuples tournés vers la Mer. Le Temple d'Artémis
à Ephèse et le Mausolée d'Halicarnasse : vraisemblables lieux cultuels. Les
Pyramides d'Egypte : déjà une antiquité aux yeux des observateurs de l'époque
- et les seules à demeurer debout aujourd'hui. Restent les Jardins suspendus
de Babylone, parfois étendus à la muraille de la cité qui eurent un temps
leur place aussi dans la liste, dont on ne sait pas
trop s'ils ont vraiment existé.
Philon de Byzance, qui fut surtout connu comme ingénieur, retint donc ces sept
oeuvres considérées comme les plus remarquables d'après trois critères : la
taille, la beauté et la prouesse technique. Quoi
qu'il en soit, ces monuments étaient importants, comme témoignage de la «civilisation
mère» de la... Mer Méditerranée.
En somme, les "historiens" antiques ont, ainsi, compilé des créations
(réelles ou imaginaires) qui résumaient ce qu'ils avaient observé (ou espéré)
de plus esthétique au cours de leurs voyages, réels ou supposés.
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